Les ophtalmologistes sont souvent sollicités en première intention par les médecins et surtout les parents devant une céphalée de l’enfant, alors que les causes ophtalmologiques ou orthoptiques n’en représentent que 25 %. « Le diagnostic différentiel n’est pas toujours facile, entre céphalées primitives et secondaires à des erreurs réfractives minimes, mais certains éléments de l’interrogatoire permettraient de l’orienter et d’éviter des consultations et des demandes d’imagerie inutiles et des prescriptions de verres correcteurs en excès », avertit le Dr Liza Vera (Paris).
Une enquête menée chez 90 patients consécutifs, consultant pour céphalées, montre que les éléments les plus discriminants en faveur du trouble de la réfraction étaient la localisation antérieure des céphalées, l'incapacité de se rappeler précisément la durée des crises ou la localisation de la douleur. Au contraire, l'horaire de la crise, le travail scolaire sur écran, le caractère persistant des céphalées durant les week-ends et vacances, leur intensité, n’avaient pas de valeur prédictive.
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