Autosurveillance glycémique

Des obstacles à surmonter

Publié le 16/04/2012
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L’autosurveillance glycémique (ASG) constitue un élément fondamental de l’efficience thérapeutique chez les diabétiques insulinotraités. Les recommandations chez l’adulte font l’objet d’un large consensus. Le diabète de type 1 (DT1), qu’il soit traité par basal bolus ou par pompe à insuline, nécessite, pour ajuster le traitement, la réalisation d’une ASG au moins quatre fois par jour. Certains événements, tels que le malaise ou l’activité physique, imposent des glycémies supplémentaires. Côté DT2, lors de l’instauration du traitement avec une seule injection par jour, la glycémie à jeun permet d’effectuer la titration de l’insuline basale, puis quelques contrôles dans la journée permettent de suivre la progression. Avec le passage aux multi-injections, on retrouve la configuration du DT1 et la fréquence d’ASG de quatre par jour minimum.

Une différence entre recommandations et vie réelle.

Le différentiel entre recommandations et réalités est représenté par une mal observance moyenne de 20 à 40 %, globalement attribuable à des résistances multiples de la part du patient. Ainsi, la contrainte très lourde des multi-injections et des ASG multiples est humainement une cause d’inobservance. Deux autres sources de difficultés d’observance ont été bien établies : le poids social du regard des autres, avec la pratique d’un geste qui demande de la discrétion, et la crainte de la douleur, bien réelle et objectivée par des échelles.

De mauvaises utilisations des autopiqueurs peuvent être sources de douleur, reflétant souvent une inertie du praticien, au sens d’un manque d’investissement dans la pédagogie et l’analyse des résultats. Des périodes particulières permettent de distinguer des profils type de patients inobservants (adolescence, phases de la vie difficiles, en particulier dépressives, ou au contraire moments très actifs), auxquels s’ajoutent des phénotypes psychologiques et sociologiques.

Un nouveau concept de lecteur.

Les dispositifs médicaux facilitant la vie du patient jouent un rôle important pour le motiver et améliorer l’ASG, à partir du moment où la technique tient compte de son retour d’expérience et de celui des professionnels de santé. Accu-Chek Mobile, le nouveau lecteur de glycémie Roche Diagnostics, bientôt disponible, allie discrétion et simplicité d’utilisation à la suppression de l’encombrement, des bandelettes, et des déchets. Muni d’une cassette permettant de réaliser 50 glycémies sur une bande continue, qui met fin aux bandelettes, ce système original « tout en un » réunit dans le même appareil lecteur et autopiqueur. Il permet de disposer dans une même trousse du nécessaire à une journée de glycémies sans gestion de déchets. Accu-Chek Mobile utilise en outre un barillet de six lancettes intégrées et sécurisées, dont la technologie permet un prélèvement quasi-indolore pour 9 patients sur 10. Au final ce lecteur, par ailleurs intuitif, est un système très confortable pour le patient, et bénéficie déjà de premiers retours favorables.

D’après la table-ronde organisée par Roche Diagnostics.

D.M.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9115