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Publié le 19/02/2021
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Une approche centrée sur le patient, tel est désormais l’objectif de la prise en charge des coronariens stables, chez lesquels l’étude ISCHEMIA a confirmé l’absence d’impact de la revascularisation sur la mortalité globale et les décès cardiovasculaires.

L’insuffisance cardiaque (IC) doit être dépistée tôt. Il ne faut pas attendre une hospitalisation pour identifier les patients de façon précoce, porter le diagnostic et proposer le traitement le plus adapté à la situation. Cette approche personnalisée est particulièrement importante sans les IC à fraction d’éjection préservée, terme collectif qui recouvre des pathologies très différentes.

Covid-19, les embolies pulmonaires (EP) sont très précoces. Elles sont aussi fréquentes, leur incidence étant estimée à 8 %. Elles sont associées à la sévérité de la pneumopathie, l’oxygénodépendance (FiO2), une forte augmentation des D-Dimères au-delà de 2500-3000 μg/L et un syndrome inflammatoire important. Mais l’EP n’est pas un facteur de décès en soi.

L’ablation gagne du terrain dans la fibrillation atriale. Les dernières recommandations de la Société européenne de cardiologie lui accordent une place plus importante, et elle « remonte en première ligne » dans bon nombre de situations. Les études STOP-AF et EARLY-AF ont montré que la cryothérapie se montre plus efficace que n’importe quel traitement anti-arythmique pour prévenir la récidive de FA.

TAVI, la question de la durabilité des prothèses est toujours en cours d’évaluation, même s’il semble que ces bioprothèses aient une histoire naturelle proche de celle des bioprothèses posées par voie chirurgicale. Le remplacement chirurgical de la valve aortique sténosée sera d’indication plus rare, y compris chez les patients à bas risque chirurgical, sous réserve des nouvelles recommandations à paraître.

Dr Isabelle Hoppenot

Source : Le Quotidien du médecin