Les patients diabétiques de type 2 ont deux fois plus de risque de développer un cancer. Cependant, peu de grandes études randomisées ont analysé ce risque en fonction du type de médicament antidiabétique administré.
Les résultats de l’étude SAVOR permettent de conclure que la saxagliptine (inhibiteur DPP4) n’influe ni la survenue d’un cancer ni sur la mortalité par cancer, lors d’un suivi de 2 ans.
L’étude a porté sur plus de 16 000 patients à haut risque cardiovasculaire (cohorte SAVOR-TIMI 53).
La moitié des patients étaient sous placebo, l’autre sous saxagliptine. Les caractéristiques des deux bras étaient bien équilibrées : 33 % de femmes dans chaque groupe, âge moyen de 65 ans, durée moyenne du DT2 de 12 ans, HbA1c à 8 en moyenne. Au début de l’étude et dans chaque bras, 70 % des patients recevaient de la metformine, 40 % une sulfonylurée et 41 % de l’insuline. Après un suivi médian de 2,1 ans, 326 patients sous saxagliptine ont développé un événement cancéreux contre 362 sous placebo. Il y eut 0,6 % de décès liés à un cancer dans le groupe saxagliptine contre 0,7 % dans le groupe placebo.
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