Sensibilisé par le sujet, le Collège de la Médecine Générale vient d’éditer un rapport « Pourquoi et comment enregistrer la situation sociale d’un patient adulte en médecine générale ? ». Sophia Chatelard, médecin généraliste à Saint-Martin-d’Hères (Isère), membre du groupe de travail y voit un intérêt majeur : « Le recueil systématique de renseignements sur la situation sociale des patients permet de se rendre compte que même parmi la patientèle de médecins ne se sentant pas concernés par les inégalités sociales ou la précarité, il peut y avoir des surprises. Nous sommes convaincus que le médecin doit adopter une attitude proactive puis adapter si besoin ses pratiques ».
Un nombre restreint d’informations utiles à la caractérisation de la situation sociale des patients suffit : au-delà du sexe, de l’âge et de l’adresse, ce sont les informations sur la couverture sociale, la situation par rapport à l’emploi et les capacités de compréhension du patient. « En connaissant la situation sociale de ses patients on saura d’autant mieux les orienter mais aussi prioriser les examens, les prescriptions, en réalisant que ces personnes font parfois face à de multiples problématiques plus pressantes que leur santé. »
Article précédent
TMS, des métiers et des femmes
Article suivant
La femme cumule les inégalités
Incontinence : un accès aux soins souvent retardé
TMS, des métiers et des femmes
Une prise de conscience croissante en médecine générale
La femme cumule les inégalités
Le retour « forcé » des méthodes naturelles
Les classes ouvrières plus touchées
La prévention des complications est-elle un luxe ?
L’autotest HPV, une solution pour les exclues du dépistage ?
L’asthme moins allergique au féminin
L’HTA se féminise
Laurence Cottet* : « Briser le tabou de la femme et de l’alcoolisme »
Les traitements de l’incontinence
L’équilibre alimentaire pèse aussi dans la balance
Les diabétiques européens frappés de plein fouet
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation