Connu, le risque de thrombose artérielle est classique dans l’infection à Sars-CoV-2. Une étude française montre qu’elle survient chez 5,6 % des patients, en moyenne 11 jours après les premiers symptômes. Les localisations peuvent être atypiques, aortiques, rénales, digestives ou microvasculaires. Elle s’associe à un risque de décès multiplié par 3. L’analyse multivariée, montre que des taux de D-dimères > 1 250 ng/ml à l’admission pourraient permettre d’identifier les patients à risque.
M. Fournier, CO015
En France, près de 20 % des patients recevant des IPP sont des utilisateurs chroniques. À l’entrée en hospitalisation pour causes diverses (en excluant les patients ayant un évènement gastroentérologique < 12 semaines), un tiers ont une prescription au long cours, non conforme aux recommandations de bonne pratique dans près de la moitié des cas. Et cela ne change pas sur l’ordonnance de sortie ! L’indication la plus fréquente est la prise d’un antiagrégant plaquettaire ou d’un anticoagulant chez des personnes à risque. Des études sont nécessaires pour évaluer le risque de ces prescriptions et améliorer la « déprescription » des « IPP injustifiés ».
B. Gramont, CO125
En cas de suspicion de thrombose veineuse profonde (TVP), le risque d’embolie pulmonaire amène à établir la stratégie à suivre (dosage préalable des D-Dimères ou échodoppler d’emblée, indication d’une anticoagulation présomptive en urgence) en fonction de scores de probabilité clinique tels que le score de Wells. Une étude observationnelle prospective du parcours de patients présentant une suspicion de TVP et ayant consulté en premier recours un médecin n’ayant pas un accès immédiat à un échodoppler veineux, montre que le délai avant l’instauration d’un anticoagulant est diminué de moitié si on n’attend pas la confirmation diagnostique, mais au risque d’une anticoagulation de plusieurs jours (3,8 en moyenne) pour des patients qui finalement n’auront pas tous une TVP.
P. Touzeau, CA016
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