En 2019-2020, 5 085 grossesses ont été recensées en Angleterre et au Pays de Galles chez des femmes DT2, et 4 175 chez les DT1, ce qui fait désormais du DT2 le type de diabète gestationnel le plus fréquent. Il y a eu un doublement du nombre de ses grossesses DT2 en 20 ans. Par rapport aux femmes enceintes atteintes de DT1, les DT2 sont plus âgées, ont un IMC plus élevé et plus de comorbidités métaboliques (HTA, dyslipidémie). Elles sont plus souvent issues de groupes ethniques minoritaires et de milieux défavorisés (7 fois plus de défavorisées, soit plus de 40 % vs. moins de 6 %). Moins d’une sur quatre recevait les doses adéquates d’acide folique, et la gestion du diabète était inadaptée : 25 % de femmes non traitées, 50 % sous metformine seule, 15 % seulement sous insuline.
Les décès périnataux étaient plus nombreux chez les DT2 que les DT1, quel que soit le taux d’HbA1c. Mais un taux d’HBA1c supérieur à la cible multipliait le risque de décès périnatal dans le DT2 par quatre. Les taux de naissances prématurées, de macrosomie et d’admission en soins intensifs néonatals étaient considérablement réduits lorsque l’HbA1c à 24 semaines était ramenée sous les 6,1 %.
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