Les hommes diabétiques de type 2, mais pas les femmes, semblent avoir tout intérêt à être mariés. En effet, comparativement à ceux qui vivent seuls, l’indice de masse corporelle des diabétiques mariés est en moyenne moins élevé (24,5 kg/m2 versus 26,5 kg/m2, p = 0,003), tout comme leur masse grasse (18,9 kg vs 23,5 kg, p = 0,002) et leur HbA1c (7 % vs 7,3 %, p = 0,04). La prévalence du syndrome métabolique est également réduite (54 % vs 68 %, p = 0,03).
Concrètement, après analyse en régression multivariée, le risque d’être en surpoids est réduit de 50 % chez les hommes mariés par rapport aux célibataires et celui d’avoir un syndrome métabolique de 58 %.
Tels sont les résultats d’une étude cross-sectionnelle ayant inclus 270 patients diabétiques de type 2 consécutifs (180 mariés, 90célibataires), étude qui n’a pas mis en évidence une baisse significative de ces risques chez les femmes mariées.
D’après Kondo Y et al. Living with one’s spouse reduces the risks of overweight status and metabolic syndrome among patients with type 2 diabetes : a cross-sectionnel study (Poster 894)
Article précédent
L'apport des nouvelles technologies
Article suivant
Les effets métaboliques des inhibiteurs du SGLT2 à la loupe
Une baisse de 80 % des complications micro-angiopathiques
Zoom sur les analogues du GLP1
Des progrès au service des patients
La sévérité des lésions facteur pronostic majeur
L'apport des nouvelles technologies
Mariage pour tous
Les effets métaboliques des inhibiteurs du SGLT2 à la loupe
Un surplus favoriserait le diabète
Une décennie de révolutions
Les trajectoires mieux comprises
L'effet protecteur rénal des inhibiteurs du SGLT2
Un risque accru de complications périnatales
Retour vers le paléolithique
Plus de patients à la cible
Un coût en hausse
Réduction des événements cardiovasculaires
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024