Les conclusions provisoires de la mission IJ lancée par Matignon listent dix mesures « envisageables rapidement ». Deux ont déjà été validées par le gouvernement et inscrites dans le PLFSS, a annoncé Agnès Buzyn. Il s'agit de la facilitation du recours au mi-temps thérapeutique et de la dématérialisation progressivement « obligatoire » des avis d'arrêts de travail par les médecins, à négocier dans le cadre de la convention.
Les trois experts mandatés proposent aussi de privilégier l'information et la formation « de l'ensemble des médecins prescripteurs » sur les IJ, via des entretiens confraternels ou des groupes de pairs, avant toute régulation. La mission préconise de remettre à chaque entreprise son profil actualisé « d'absentéisme maladie » par rapport aux entreprises de même taille et de même secteur. Il convient aussi d'informer « systématiquement » les médecins libéraux (avec Ameli pro) et les praticiens hospitaliers de leur activité de prescription. Il faut aussi actualiser les « fiches repères » de la CNAM sur la prescription d'arrêts avec les collèges académiques de la médecine générale, et généraliser ce thème dans les formations initiale des internes et continue des médecins. Enfin, la mission recommande de rendre « plus efficace la contre-visite employeur ».
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Vers la dématérialisation obligatoire des avis
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