Pour l’exploration de l’appareil urinaire, de nouvelles techniques ont été développées, notamment l’acquisition en double énergie avec un faisceau polychromatique (ex : 80 kV et 140 kV), afin de permettre la distinction de deux éléments qui auraient des densités similaires ou proches en acquisition similaire (mono-énergie : 120 kV). L’acquisition en énergie spectrale fournit une caractérisation tissulaire supplémentaire, par rapport à la mono-énergie, et adaptable à chaque contexte clinique. En pathologie urinaire, plusieurs applications cliniques se dégagent : détecter ou éliminer une prise de contraste au sein d’une zone hémorragique, obtenir un contraste parenchymateux optimal et établir l’architecture vasculaire interne d’une tumeur, améliorer le contraste de l’image et faire le diagnostic différentiel entre un calcul urique et calcique ou encore mixte.
Les scanners à large système de détection sont également d’un grand intérêt. Ces scanners dotés d’une très large couronne de détecteurs, par exemple 320 détecteurs de 0,5 mm, soit une couverture de 16 cm, peuvent réaliser très rapidement (0,35 ou 0,5 seconde) en une seule rotation du tube, une acquisition volumique de grande taille sans déplacement de table, tout en limitant l’irradiation du patient. En réalisant plusieurs acquisitions successives de ce type (4 à 5 selon la morphologie du patient), l’ensemble de la cavité abdominopelvienne est ainsi couvert. Même en utilisant un protocole de modulation de la dose type ultra-low dose, l’image reste diagnostique pour les pathologies à fort contraste : lithiase, hématome…
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