Le syndrome des vomissements cycliques est défini par au moins deux épisodes de nausées intenses ou vomissements paroxystiques durant quelques heures à jours, sur une période de six mois. Les épisodes sont stéréotypés pour chaque patient, et séparés de semaines ou mois avec retour à l’état de base. Attention à ne pas méconnaître une hypertension intracrânienne, une pseudo-obstruction intestinale chronique ou une gastroparésie.
Lié à l’abaissement de la coupole diaphragmatique, le syndrome de Sandifer débute dans la petite enfance. Les mouvements dystoniques sont caractérisés par une posture en torticolis, en réaction de phénomènes douloureux induits par une œsophagite, un RGO ou encore une hernie hiatale. Les épisodes durent une à trois minutes, plusieurs fois par jour, associés à l’ingestion de nourriture.
L’alimentation des enfants repose sur quatre piliers : les apports en calcium, en DHA, en fer et en phytonutriments.
Pour le calcium (800 mg/j pour les 4-10 ans, 1 150 mg/j pour les 11-17 ans), il faut consommer trois à quatre produits laitiers par jour. Cela ne peut être remplacé par des végétaux, les volumes seraient trop élevés. 1,5 à 2 L d’eau minérale riche font l’affaire, mais leur goût est rarement apprécié des ados.
Comme le calcium, le stock à vie de DHA se constitue sur les vingt premières années. Il faut consommer un à deux poissons par semaine dans l’enfance, dont un gras.
La carence martiale est fréquente chez les adolescentes. L’apport de deux produits carnés par jour ne peut pas être remplacé par des végétaux riches en fer car il est peu biodisponible (jusqu’à huit fois moins), donc les quantités à ingérer seraient bien trop importantes : 1,8 kg de légumes secs, 1,3 kg d’épinards…
La recommandation des « cinq fruits et légumes par jour » ne repose sur aucune base scientifique en pédiatrie. En pratique, la consommation d’au moins un fruit ou légume par jour semble suffisante pour couvrir les besoins.
La dermatomyosite juvénile est une connectivite très rare chez l’enfant : deux à trois sur un million. Elle touche plus souvent les filles que les garçons.
Le syndrome de rumination se caractérise par une régurgitation et remâchage ou expulsion de nourriture, qui débute peu après le début de l’ingestion du repas et ne survient pas pendant le sommeil. Il n’est pas précédé de haut-le-cœur.
La malformation de la charnière craniocervicale (Chiari) est une maladie rare qui consiste en un déplacement vers le bas de la portion caudale du cervelet. Elle est souvent associée à une autre maladie rare, la syringomyélie.
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