On a déjà dénombré 250 variants génétiques liés au diabète de type 2 (DT2). Mais ils n’expliquent guère que 20 % de l’héritabilité de la maladie. Le DT2 est en effet une maladie multifactorielle hétérogène à forte composante environnementale. La présentation clinique pourrait permettre de différencier différents sous-types — DT2 du jeune, insulinoréquerant.
Entre 10 et 20 % des personnes atteintes de diabète développeront une plaie du pied, et de 5 à 10 % connaîtront au cours de leur vie une amputation de membre inférieur. Après des années sans progrès, la prévention a connu un bond en avant avec sa restructuration organisationnelle (suivi pluridisciplinaire et téléexpertise), et plusieurs traitements sont désormais à l’étude, des anti-PCSK9 et des anticoagulants oraux (iXa), dans l’artérite de membres inférieurs. Les pansements contenant une matrice TLC-NOSF ont fait preuve de leur supériorité, en attendant de nombreux autres dispositifs à l’étude.
Il faut être particulièrement vigilant à l’état d’hydratation des patients sous iSGLT2. Pas si évident à évaluer en pratique clinique chez une personne âgée à la peau très sèche. La déplétion volémique, majorée par les iSGLT2, est en effet pourvoyeuse d’hypotensions orthostatiques. Le risque est majoré en cas de prescription concomitante de diurétiques.
Chez un patient très déséquilibré, l’amélioration brutale des glycémies peut aggraver la rétinopathie : en cas de chirurgie bariatrique, transplantation, grossesse, passage à l’insuline, etc. Cela a été récemment observé avec un arGLP1. Si ces molécules ont été mises hors de cause, leur puissance doit rendre précautionneux chez les patients à risque, mal contrôlés, chez qui il faut réaliser un fond d’œil avant toute intensification thérapeutique.
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