L’une des choses qui m’a le plus intéressé a été la participation des usagers, aux côtés des professionnels de santé, à la construction des indicateurs. Parmi les axes retenus, il y avait bien sûr l’amélioration de l’accès aux soins non programmés et de l’accès à un médecin traitant. Et sans tout résoudre d’un claquement de doigts, notre nouvelle organisation, via le financement Ipep, nous a permis de recruter une IPA, d’autres IDE ainsi qu’une secrétaire médicale. À l’arrivée, lorsqu’un médecin qui utilisait encore des dossiers papier part à la retraite, notre secrétaire peut les numériser, en référer ensuite aux infirmières, qui voient avec les généralistes si on peut intégrer ces nouveaux patients dans le circuit médecin traitant. Ce n’est qu’un exemple. La vraie question est aujourd’hui de savoir si les expérimentations Peps et Ipep seront pérennisées. Et si oui, comment.
Dr Patrick Vuattoux, généraliste à Besançon
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« En moyenne, une heure par jour de gain de temps médical »
« Une évaluation des expérimentations donnera des éclairages sur la faisabilité, l’efficacité et la reproductibilité »
« Nous avons financé des actions que nous n’aurions pas eu les moyens d’assurer »
« En moyenne, une heure par jour de gain de temps médical »
« Nous espérons que le dispositif Ipep sera pérennisé »
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