Pour « rentrer dans les cases » du dispositif Ipep et toucher un nombre suffisant de patients – au moins 5 000 –, nous nous y sommes inscrits avec l’équipe d’une maison de santé voisine. Tout s’est fait très simplement et a très rapidement donné des résultats. Nous avons été capables de convaincre la toute première IPA libérale de Bourgogne-Franche-Comté de venir s’installer chez nous, en contribuant au paiement de son loyer et de son logiciel métier. Elle suit des patients chroniques dans deux Ehpad. Depuis son recrutement, j’estime avoir gagné, en moyenne, une heure par jour de temps médical. Ce qui permet de se consacrer davantage à la prévention avec une prise en charge en équipe de soins. Par exemple, celle des patients fumeurs, avec qui nous faisons une vraie consultation tabagique. Le financement Ipep nous a aussi permis, par exemple, de faire l’acquisition d’un échographe. Pas mal pour un petit village de province qui continue de faire face à la désertification médicale…
Dr Michel Serin, généraliste à Saint-Amand-en-Puisaye
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« Nous avons financé des actions que nous n’aurions pas eu les moyens d’assurer »
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« Nous espérons que le dispositif Ipep sera pérennisé »
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« Nous avons financé des actions que nous n’aurions pas eu les moyens d’assurer »
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