Le développement du numérique en santé et de l’intelligence artificielle vient bousculer les questions d’éthique médicale. L’utilisation d’un dispositif médical qui s’appuie sur de l’intelligence artificielle pour déterminer la dose de traitement à délivrer, d’une solution d’aide au diagnostic en imagerie médicale… garantissent-elles encore l’autonomie des patients comme des professionnels de santé ? De nombreuses questions se posent. En juin 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé dans son premier rapport sur l’intelligence artificielle appliquée à la santé la nécessité de « placer l’éthique et les droits humains au cœur de sa conception, de son déploiement et de son utilisation. »
En France, une « cellule éthique du numérique en santé » a été créée en 2019 au ministère de la Santé dans le cadre du Conseil du numérique en santé. Il est ainsi rappelé que l’éthique du numérique en santé s’appuie sur les quatre piliers de l’éthique médicale et vise à « définir un socle de valeurs permettant de garantir la confiance dans les outils mais également dans leurs usages ». Cela passe notamment par l’intégration de la confidentialité et l’intégrité des données de santé, mais aussi la sécurité et la transparence des traitements informatiques de ces données. Un groupe de travail s’intéresse plus particulièrement aux « bonnes pratiques à intégrer dès le développement de solutions d’intelligence artificielle en santé », indique Brigitte Séroussi, qui anime la cellule au ministère. L’intelligence artificielle fait par ailleurs l’objet d’un article dans la loi de bioéthique adoptée cet été.
Et l’éthique dans tout ça ?
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Publié le 27/09/2021
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Source : Le Généraliste
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