En priorité
« Lors de ces négociations, nous souhaitons obtenir une revalorisation du rôle du médecin généraliste traitant. De manière générale, il faut absolument aider les médecins de famille en exercice à faire leur travail et revaloriser leur implication dans la santé des populations. Si cette convention ne le permet pas, les médecins risquent tout simplement de déplaquer et de faire autre chose. Cela passe par une enveloppe suffisante pour financer des aides qui permettront notamment de déployer des équipes de collaborateurs. Les médecins doivent trouver de l’appui. Déverrouiller le dispositif des assistants médicaux est évidemment essentiel. Il faut que les conditions d’embauche soient très facilitantes pour les médecins. Nous attendons également de vraies augmentations, notamment de la consultation complexe pour les patients polypathologiques, ainsi qu’une augmentation du forfait patientèle médecin traitant (FPMT). Nous n’accepterons pas des augmentations à la marge. En somme, la priorité va être de permettre à chaque Français, en tout cas à ceux qui ont des pathologies chroniques, d’avoir un médecin traitant. »
Points de vigilance
• « Le point de vigilance numéro 1 va être l’enveloppe. S’il n’y a pas d’argent, on ne fera rien. »
• « Même si cela ne rentre pas dans le cadre des négociations, nous allons être très vigilants et essayer de préserver au maximum l’essence de notre métier qui se retrouve, depuis quelque temps, bafoué, notamment dans le cadre du PLFSS avec des amendements qui prévoient l’accès direct à certaines professions, et ce, sans supervision du médecin. Si on autorise l’accès direct, c’est terminé. Cela signifie qu’il n’y a plus de parcours, plus de cohérence, plus de qualité et plus de sécurité des soins. Et c’est ce que veulent les pouvoirs publics car, évidemment, ça ne coûte rien. »
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« Les actes clés et les forfaits méritent d’être indexés sur le coût de la vie »
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