Le suivi des pathologies chroniques reste un axe prioritaire d'amélioration des pratiques. Ce deuxième bloc de la ROSP affiche, là encore, un bilan contrasté avec deux indicateurs en progression et quatre en recul.
Trois indicateurs nouveaux concernent la prévention primaire ou secondaire du risque cardio-vasculaire, deux portent sur le dépistage de la maladie rénale chronique, et un sur l’examen clinique des pieds des patients diabétiques.
De bons résultats sont relevés en matière de dépistage de la maladie rénale chronique, que ce soit chez les patients diabétiques (+3,9 points, soit près de 100 000 patients mieux pris en charge) ou auprès des patients hypertendus (+2 points, 180 000 patients).
En revanche, dans le suivi du diabète, la pratique d'au moins deux dosages d'HbA1c dans l'année (indicateur révisé) est en recul, tout comme l'item relatif à l'examen du fond d'œil ou d'une rétinographie dans les deux ans (indicateur conservé).
Autre tendance problématique : le suivi des patients à risque cardio-vasculaire. Les deux indicateurs calculés introduits dans la ROSP régressent. La surveillance des patients sous traitement anticoagulants oraux passe ainsi de 79 % à 77,2 %, soit « près de 12 000 patients moins bien suivis », selon la Sécu. La prévention secondaire du risque CV enregistre également un léger recul.
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