Au total, 387 médecins généralistes ont répondu à notre enquête qui comportait 21 questions sur l’investissement de la profession dans la fin de vie et l’opinion des généralistes sur le cadre juridique actuel et d’éventuelles évolutions de la législation.
Parmi les répondants, on dénombre 72% d’hommes pour 28% de femmes, ce qui correspond à peu près à la répartition dans la profession.
L’âge moyen des participants est de 57 ans, soit davantage que la moyenne effective des 55 000 généralistes (52 ans). Parmi les sondés, 33% disent avoir suivi une formation spécifique à la fin de vie, ce qui est beaucoup plus que les 3% évoqués par le rapport sur le sujet de l’Observatoire de la fin de vie : signe possible d’une sur-représentation de praticiens plus investis que la moyenne dans ce type d’activité. Pour autant, ils sont encore 62% à souhaiter que la fin de vie devienne un des thèmes prioritaires du DPC. C’est « plutôt à domicile » que 48% des praticiens de notre enquête suivent leurs patients en fin de vie, « plutôt en Ehpad » pour 21%, mais « autant à domicile qu’en Ehpad » pour 32%. Enfin, ils sont 60% à considérer
que, ces dernières années, le profil du patient en fin de vie a changé, la grande majorité de ces derniers les trouvant « plus âgés qu’avant ».
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