Les biothérapies constituent une grande avancée dans le traitement de l’asthme sévère. « Dans certains cas, elles permettent de modifier radicalement la vie d’un patient », souligne la Pr Cécile Chenivesse (CHU Lille). Elles entraînent une réduction démontrée de la fréquence des exacerbations sévères et une épargne cortisonique. « Et, si ce point n’a pas été évalué, les patients nous rapportent une amélioration de leur qualité de vie et une augmentation de la tolérance à l’effort », ajoute la spécialiste. Un autre avantage est qu’elles sont aussi efficaces sur certaines comorbidités, notamment les pathologies ORL (rhinosinusite chronique ou allergique, polypose nasosinusienne…) et, pour plusieurs molécules, sur la dermatite atopique.
« De plus, leur profil de tolérance est excellent. Malheureusement, tous les patients ne peuvent pas en profiter. Seuls les asthmes de phénotype T2 ont accès aux biothérapies (environ 80 % des asthmes sévères). Et seuls 25 % des patients sont des bons répondeurs ; 50 à 60 % ont une réponse partielle et 20 % sont en échec thérapeutique », souligne la spécialiste.
Article précédent
Thérapies et toxicités pulmonaires
Article suivant
Les SMS du congrès CPLF 2024
Nouvelles recommandations pour les pneumopathies aiguës communautaires
Cancer : le rôle de la pollution confirmé en France
Dépistage organisé des cancers bronchopulmonaires : ça avance !
Vaccins : quoi de neuf en pneumologie ?
Disséquer l’histoire naturelle de la BPCO
En 2024, le CPLF passe en mode éco
Thérapies et toxicités pulmonaires
Asthme sévère, le bond des biothérapies
Les SMS du congrès CPLF 2024
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation