En France, l’utilisation des antalgiques opioïdes chez des personnes ayant des douleurs subaiguës ou chroniques musculo-squelettiques reste modérée en prévalence et en dosage. Telle est la conclusion plutôt rassurante d’une étude menée à partir de la cohorte Constances.155 312 personnes ont été incluses. La délivrance chronique d’opioïde dans les 12 mois précédant l’inclusion, se situait entre 6,3 % et 6,8 % selon les localisations, avec une décroissance entre 2012 et 2020. Moins de 2 % des patients avaient des doses élevées d’opioïdes. Ainsi, « il ne semble pas y avoir de crise des opioïdes en France », concluent les auteurs.
Chez les patients goutteux, l’allopurinol est plus efficace chez ceux ayant une fraction d’excrétion de l’acide urique faible, très vraisemblablement en raison d’une réduction de l’excrétion rénale de l’oxypurinol (métabolite actif de l’allopurinol). Et cela, contrairement au fébuxostat (inhibiteur non purinique de la xanthine oxidase, non éliminé par voie rénale).
Deux biomarqueurs cardiaques ont été identifiés comme prédictifs d’évènements cardiovasculaires majeurs, chez des patients atteints de PR recrutés au sein de la cohorte Espoir : une concentration sérique de troponine T ultrasensible (marqueur de souffrance myocardique) Hs-cTnT > 4,9 pg/mL et une concentration sérique de ST2 (marqueur d’inflammation et de contrainte myocardique) > 9,7 ng/mL. La combinaison de ces marqueurs pourrait permettre une meilleure stratification du risque CV.
Une étude épidémiologique menée d’après les données du SNDS, sur 271 295 patients confirme que l’arrêt du denosumab est associé à un risque accru de fractures (12,7 % des patients) et qu’un relais immédiat par bisphosphonates est souvent mal exécuté malgré les recommandations : seuls 9,2 % des patients ayant arrêté le denosumab ont bénéficié d’un relais (dans les 9 mois suivant la dernière injection) par bisphosphonates, dont 5,5 % par bisphosphonates intraveineux.
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