La dernière enquête de l’Inserm sur les décès maternels, publiée en janvier 2021, pointe du doigt les deux premières causes : les maladies cardiovasculaires, à l’origine de 36 décès sur la période étudiée de 2013 à 2015, et les suicides, au nombre de 36 sur cette même période, soit 13,4 % des décès maternels. Un chiffre en augmentation, qui peut en partie s’expliquer par un meilleur repérage des cas.
Certes, le ratio de mortalité maternelle a globalement baissé, passant de 5,9/100 000 naissances vivantes pour la période 2007-2009 à 4,5 pour la dernière période. Une évolution positive qui s’explique notamment par la réduction des décès par hémorragies obstétricales.
Mais la majorité des décès restent évitables : dans plus de 90 % des cas pour les suicides et dans deux-tiers des cas pour ceux de cause cardiovasculaire. La femme enceinte est fragile et il faut sensibiliser les professionnels de santé à l’importance du « care ».
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