De 50 à 90 % des adolescentes se plaignent de dysménorrhées, majoritairement primaires, parfois secondaires à une endométriose. Parmi les approches non médicamenteuses qui peuvent être proposées : la neurostimulation transcutanée (Tens), technique simple, non invasive et très bien tolérée.
L’efficacité de cette technique a été confirmée par une revue Cochrane, qui a conclu à la supériorité de la Tens haute fréquence (Tens conventionnelle qui agit via le « gate control ») sur la Tens placebo, tandis que la Tens basse fréquence (par libération d’endorphines) n’est pas plus efficace que la Tens placebo.
Cette technique est remboursée par la sécurité sociale si elle est prescrite par un médecin « douleur » ou formé à l’électrothérapie, et permet de réduire la consommation d’antalgiques et de rendre la jeune fille active de sa prise en charge. Elle nécessite toutefois une éducation thérapeutique.
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