Les troubles du sommeil tendent à apparaître ou s’aggraver à la ménopause, sous l’influence de la carence estrogénique, du syndrome des jambes sans repos, de l’anxiété, de la dépression ou encore des syndromes d’apnées du sommeil. Or, une restriction chronique de sommeil a des conséquences néfastes sur la santé globale, via un déséquilibre insuline/glucose, une activation sympathique et des marqueurs de l’inflammation. C’est le sommeil profond qui est essentiel. Son déficit est associé à une accumulation de protéines bêta-amyloïdes et empêche le « ménage cérébral », normalement assuré au cours de cette phase par un réseau périvasculaire pseudo-lymphatique.
Il est donc important de se préoccuper de la qualité du sommeil des femmes à la ménopause, qui peut être amélioré par la prescription d’un THM « à la française », par le dépistage et la prise en charge des apnées du sommeil et le suivi de mesures simples, telles que l’éviction de toute source lumineuse dans la chambre.
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