Pr Mohamed Belhadj*
POUR S’INSCRIRE dans le contexte africain, il faut se rappeler qu’il existe de grandes disparités entre pays : l’espérance de vie va de 47 ans à 74 ans, il y a de 0,1 à 12,1 médecins/100 000 habitants et les dépenses de santé occupent de 2,5 à 13 % du PIB (OMS 2 012). Ces trois indicateurs rendent compte des différents niveaux de prise en charge des malades, qui s’avèrent dans la majorité des cas malheureusement assez bas. Au sujet du diabète, sa progression est quatre fois plus rapide que dans les pays européens et son apparition plus précoce (40 à 50 ans contre 60 à 65 dans les pays développés). Les médecins, souvent peu nombreux, sont la plupart du temps confrontés à des malades relativement jeunes et présentant un diabète souvent méconnu et déjà compliqué.
Les communications orales ou affichées que nous exposons ici, et bien d’autres encore, montrent la grande diversité des études africaines présentées à la SFD. Malgré la compétence des équipes, il y demeure une incapacité à appliquer les connaissances des équipes afin d’améliorer la santé des populations, situation souvent qualifiée de « fossé entre savoir et action ».
* EHU d’Oran, Algérie
(1) Malek R. et coll. PO49
(2) Bachaoui et coll. P1001
(3) S. Bensalem. P1005
(4) PO43
(5) P2051
(6) P2079
(7) PO40
(8) O7
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