Certains patients diabétiques sont régulièrement hospitalisés pour les mêmes motifs, ce qui amène à s’interroger sur l’utilité de ces séjours.
Une étude observationnelle rétrospective originale a relevé, entre janvier 2006 et mai 2011, 645 multihospitalisés (sur 3 121), soit 20 % des patients et 40 % des séjours.
L’admission se fait à 50 % à leur demande, pendant 6-10 jours en moyenne, dans la plupart des cas pour déséquilibre glycémique chronique (60 %) ou pied diabétique (20 %). En cause : thérapeutiques inadaptées, difficultés d’ordre diététique et d’observance, suivi médical et hygiène défectueux, sédentarité majeure. Les 3/4 d’entre eux ne vivent pas seuls. Selon les auteurs, il y a une inadéquation entre les moyens disponibles à l’hôpital (plateau technique, expertise) et les besoins de ces patients (suivi). Une meilleure coordination des soins de ville devrait pouvoir prendre le relais de ces séjours hospitaliers coûteux et inefficaces.
PO37
Article précédent
Une campagne utile
Article suivant
By-pass versus gastrectomie : un avantage, très discutable
Le grand absent des écrans radar
Les analogues du GLP1 se positionnent
Les nouveaux enseignements du programme GetGoal
Le diabète à l’heure de la télémédecine
Échec de DIAGEST-3
Un suivi insuffisant et trop de complications aigües.
Une campagne utile
Hospitalisations multiples
By-pass versus gastrectomie : un avantage, très discutable
Ne pas la survendre
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024