Les personnes ayant des antécédents familiaux de diabète de type 1 (DT1) ont un risque 20 fois plus élevé de développer la maladie que la population générale. Une équipe du CHRU de Lille a suivi une cohorte française d’enfants ayant des antécédents familiaux de DT1 avec l’objectif d’identifier ceux qui ont développé des auto-anticorps et ceux qui ont développé le DT1. Des marqueurs génétiques (HLA classe II) ont été étudiés et des tests annuels d’auto-anticorps (GAD, AAI, ICA, IA-2) ont été réalisés. Sur les 587 enfants inclus, 16,4 % présentaient au moins un auto-anticorps persistant et 2,7 % ont développé par la suite un diabète. Les enfants avec un génotype HLA DR3/4 ont montré une probabilité accrue de développer un auto-anticorps. La détection de plusieurs auto-anticorps était associée à un risque accru de développer un diabète. La présence d’un seul auto-anticorps et/ou une séroconversion transitoire était associée à un risque plus faible.
A. Vambergue, Easd 2021, Abs 76
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