Le cœur artificiel bioprothétique total Carmat vient de recevoir l’autorisation pour l’implantation humaine dans quatre centres chirurgicaux en Belgique, en Pologne, en Slovénie et en Arabie Saoudite. Cette première phase est destinée à confirmer la sécurité et la viabilité de la prothèse ainsi que la survie des patients à 180 jours. Une deuxième phase devrait inclure une vingtaine patients et permettra d’évaluer notamment l’amélioration fonctionnelle, la qualité de vie, le confort du patient.
De plus, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a donné son feu vert aux premières implantations du cœur artificiel Carmat en France dans le cadre d’une étude clinique de faisabilité. La bioprothèse vise « une fonctionnalité et une durabilité exemplaires », comme l’a déclaré la société française dans un communiqué. Les essais vont se dérouler dans trois centres : l’hôpital européen Georges Pompidou (Paris), le Centre chirurgical Marie Lannelongue (le Plessis-Robinson) et à l’hôpital Laënnec-Nord (CHU de Nantes). Les patients éligibles sont atteints d’une insuffisance cardiaque évoluée, ont un pronostic vital engagé et ne bénéficient d’aucune alternative thérapeutique.
La société Carmat a été créée en 2008 par Alain Carpentier et Matra Défense (groupe EADS), d’où son nom…
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