Les SMS de l'ESMO

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Publié le 08/10/2021
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- Dans le cancer du sein post-ménopausique traité deux à trois ans avec du tamoxifène, un traitement supplémentaire de cinq ans par letrozole améliore significativement la survie globale et la survie sans évènement.

- Le cemiplimab apporte un bénéfice significatif en survie globale, par rapport à la chimiothérapie, dans les cancers du col de l’utérus métastatiques ou récidivants après un traitement à base de platine, indépendamment du statut PD-L1 ou de l’histologie.   

Le pembrolizumab en adjuvant réduit le risque de récidive ou de décès de 35 % par rapport au placebo dans le mélanome réséqué de stade IIB et IIC. Il s’associe à une amélioration significative de la survie sans récidive, avec un rapport bénéfice-risque favorable.

- Dans le cancer bronchique non à petites cellules (avec mutation EGFR et T790M) en échec à un inhibiteur de tyrosine kinase, l’ajout du bevacizumab à l’osimertinib n'améliore pas la survie sans progression. 

- Le sunitinib prolonge la survie sans progression de plus de cinq mois par rapport au placebo (8,9 versus 3,6 mois) dans le phéochromocytome et le paragangliome malins, selon FIRSTMAPPP, première étude randomisée sur ces deux tumeurs extrêmement rares. À un an, la tumeur n’a pas progressé chez 35,9 % des patients du groupe sunitinib.

- Dans l'essai CAPTURE (Royaume-Uni), parmi les 585 patients atteints de cancer ayant reçu deux doses du vaccin anti-Covid19 (Comirnaty ou Vaxzevria), la réponse des anticorps à la vaccination était significativement améliorée même après la première dose chez ceux ayant déjà contracté le SARS-CoV-2. 

- D'après MONALEESA-2, l’adjonction d’un inhibiteur de CDK 4/6, le ribociclib, au traitement hormonal de première intention prolonge la survie d'un an chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs et HER2 négatifs.

Dr Maia Bovard Gouffrant

Source : Le Quotidien du médecin