Des responsables de 17 associations de santé publique, dans une lettre adressée au Premier ministre, sollicitent un rendez-vous dans les délais les plus brefs, « compte tenu de l’urgence de la situation relative à la menace qui pèse sur la loi Evin dans le cadre de l’examen de la loi Macron prévue lundi 18 juin à l’Assemblée nationale », indiquent-ils.
« Très inquiets et scandalisés par l’amendement à la loi Evin voté au Sénat contre l’avis du gouvernement et en dépit de l’accord obtenu par votre ministre de la Santé avec tous les groupes parlementaires pour maintenir l’équilibre actuel de cette loi, ils veulent vous expliquer pourquoi cet amendement est dangereux pour la santé de la population, notamment des plus jeunes, et souhaitent obtenir de votre part un engagement conforme à votre engagement prioritaire pour la jeunesse », soulignent-ils dans ce courrier.
L’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA), la Fédération Addiction, la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF), la Mutuelle des étudiants ou encore la Société française de santé publique figurent parmi les signataires.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024