DANS LES ANNÉES 1870, les impressionnistes sont associés à la modernité, ils peignent en plein air, veulent saisir l’éphémère, s’enthousiasment pour les changements urbains et découvrent les loisirs de la campagne. Par-dessus tout, ils aiment les ciels et l’eau, thème retenu pour le deuxième festival Normandie Impressionniste, après celui de 2010 qui avait attiré un million de visiteurs. Monet ne disait-il pas « Voilà mon atelier » en parlant de la Seine ? Trente-deux expositions sont prévues, dont cinq majeures : « 100 chefs-d’œuvre impressionnistes » à Rouen, « Un été au bord de l’eau » à Caen, « Pissarro dans les ports » au Havre, Signac et Hiramatsu à Giverny.
Sept cents événements, concerts, spectacles, danses, guinguettes, mais aussi mode et cuisine célèbrent les artistes novateurs que furent Manet, Renoir, Sisley, Pissarro, Cézanne en lien avec la création contemporaine. Par exemple, à Rouen, la Seine mise à l’honneur par les artistes contemporains sur le pont Boildieu, la zone portuaire et l’île Lacroix, une création musicale pour le film muet de 1920 de Jean Epstein « la Belle Nivernaise », l’éclairage de la cathédrale, sujet des variations de Monet. À Honfleur, la femme et la mer. Sur les plages (Fécamp), dans les châteaux et églises, musique impressionniste. À l’abbaye de Jumièges, photos contemporaines. Scène mobile de Gérard Garrouste… Chaque commune célèbre à sa manière l’eau et les impressionnistes avec un programme riche et varié renouvelant ainsi la modernité de ces artistes si attachés à la Normandie.
www.normandie-impressioniste.fr. Jusqu’au 29 septembre.
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