Le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (ReAGJIR) a reconduit à sa présidence, pour un an, le Dr Yannick Schmitt, généraliste dans le Bas-Rhin. Trois chantiers se profilent : début d'exercice, prévention et pluriprofessionnalité. « Cette réflexion pluripro se fera en prenant en compte les communautés professionnelles territoriales de santé [CPTS], les assistants médicaux et les infirmiers en pratique avancée [IPA], détaille Yannick Schmitt, président de ReAGJIR. Ces échelons et métiers émergents seront au cœur du soin de demain ».
Au sujet de l'allongement d'un an du DES de médecine générale, en discussion, le syndicat veut que cette éventuelle année supplémentaire soit professionnalisante et réalisée en ville. « La supervision des étudiants de dernière année devra être encadrée très précisément afin d'éviter un remplacement déguisé », peut-on lire dans un document dont « Le Quotidien » a pris connaissance. La rémunération devra être revue. ReAGJIR propose un « revenu minimum garanti avec la signature d'un contrat de type PTMG [praticien territorial de médecine générale NDLR] qui devra être adapté aux spécificités de la 4e année du DES », lit-on.
Le syndicat veut aussi améliorer les conditions salariales et statutaires des remplaçants. Il suggère de modifier le contrat de remplacement en supprimant « la clause de non-installation » (empêchant la concurrence directe avec le praticien remplacé), « anachronique dans le contexte de désertification médicale ». La protection sociale digne de ce nom du remplaçant reste un autre cheval de bataille – qu'il s'agisse de l'accès des médecins remplaçants non thésés à la CARMF ou du congé maternité.
Enfin ReAGJIR veut améliorer les conditions d'installation en travaillant sur les contrats (PTMG, collaboration) et en favorisant l'activité mixte.
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