Ils font front commun. La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), la Fédération des médecins de France (FMF), MG France et le Syndicat des médecins libéraux (SML) signent ensemble un communiqué ce 1er juin pour demander une aide financière afin de faire face à la hausse des salaires des employés de cabinets médicaux.
Face à « une inflation générale non maîtrisée », les médecins libéraux employeurs doivent « assumer seuls » les « revalorisations légitimes de salaires de leur personnel ». Puisqu’il s’agit « d’une hausse conséquente des charges patronales qu’ils doivent assumer sans aide aucune », alors que les tarifs n’évoluent pas, « cet effort impactera directement la gestion financière des cabinets », alertent les syndicats dans leur communiqué.
80 000 salariés dans les cabinets
« Au moment où un signal fort est nécessaire pour favoriser l’embauche de collaborateurs et relever le défi démographique impactant l’accès aux soins, la CSMF, la FMF, MG France et le SML demandent que des mesures financières soient rapidement proposées afin de permettre à la médecine libérale de rester attractive, non seulement pour les médecins libéraux, mais aussi et surtout pour l’ensemble des 80 000 salariés de la branche », écrivent les syndicats.
Cette augmentation de l’ensemble des salaires minima de la grille est actée grâce à la signature de l’avenant 87. Celui-ci implique une hausse de 3 % au 1er juillet 2022 (soit 5,2 % sur l’année glissante, avec celle de 2,2 % signée au 1er juin 2021, pour compenser l’inflation).
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