Antihistaminiques en première ligne, pas de corticoïdes par voie générale ni d'éviction alimentaire, etc. Dans le cadre des journées dermatologiques de Paris (Palais des Congrès, 3-7 décembre), le Pr Annabel Maruani (Dermatologue et présidente du groupe de travail sur l'urticaire chronique du centre de preuves en dermatologie de la SFD) revient sur les points forts des dernières recommandations de la Société française de dermatologie (SFD) sur l'urticaire chronique spontanée.
Ces nouvelles guidelines sur l’urticaire chronique spontanée (UCS) se sont surtout focalisées sur le traitement. Elles insistent sur l’intérêt des antihistaminiques de seconde génération en première ligne de traitement à la posologie habituelle (1cp/jour). Devant une UCS réfractaire, ils peuvent être prescrits jusqu’à la posologie de quatre fois la dose journalière. En cas d’échec de cette quadruple dose, le spécialiste pourra prescrire de la ciclosporine ou de l’omalizumab. Aucune hiérarchisation entre ces traitements n’a été proposée, faute d’étude de comparaison en face-à-face publiée. Néanmoins, le groupe d’experts consulté a une préférence pour l’omalizumab.
Point clé, les corticoïdes par voie générale, même sur une courte période, ne sont pas indiqués dans cette indication précise, pas plus que les régimes alimentaires d’éviction systématiques.
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