Il s’agit de pansements dont la couche interne absorbante est essentiellement composée de carboxyméthyl cellulose (CMC) sodique noyée dans une masse élastique et adhésive qui contient dans certains cas de la pectine ou de la gélatine d'origine porcine. Leur couche externe est composée d’un film et/ou mousse polyuréthane et/ou film non tissé polyamide/polyester
.
› Mis en place sur une plaie spontanément humide, ils respectent le cycle bactérien de la plaie (remplacement progressif des germes gram- par une flore gram +, de la détersion à l'épithélialisation) et maintiennent un milieu chaud et humide favorable à la cicatrisation. Ils peuvent être utilisés à tous les stades de la cicatrisation, de la détersion à l'épidermisation.
› Ils se présentent sous forme de plaques fines (transparentes) ou plus absorbantes et en différentes formes adaptées à la morphologie des zones à traiter.
› Indications. Les HC peuvent être utilisés dans le traitement des plaies modérément exsudatives aiguës ou chroniques.
› Le rythme de changement de pansement est fonction de l'importance des exsudats, de quelques jours à une semaine. Le film qui recouvre les plaques protège la plaie des contaminations bactériennes extérieures (incontinence fécale) et permet aux malades de prendre une douche. Les changements de pansements sont indolores, car les HC n'adhèrent pas à la plaie.
› Le principal inconvénient des HC est de produire, en se délitant au contact des exsudats, une substance nauséabonde perçue en dehors de toute infection.
› Enfin, les eczémas de contact sont exceptionnels avec les HC, liés le plus souvent aux adhésifs entrant dans leur composition.
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