La surveillance épidémiologique de l’infection par le virus de l’hépatite E (VHE) au cours de la période 2002-2016 en France métropolitaine a montré des évolutions notables, dues à la disponibilité de tests diagnostiques et à une meilleure connaissance de l’hépatite E. Le nombre de personnes dont des échantillons ont été adressés pour un diagnostic d’hépatite E a augmenté de façon exponentielle (209 en 2002, 76 000 en 2016), entraînant une augmentation du nombre de cas diagnostiqués, principalement autochtones (9 vs 2 292).
Les suidés sont le réservoir essentiel du virus en France. La source de contamination le plus souvent suspectée sont les saucisses de foie cru de porc (figatelli), mais les jambons fumés maison, les porcelets farcis cuits à la broche ont aussi été mis en cause, et plus exceptionnellement l’eau souillée (légumes ou puits). Les cas groupés ont rarement atteint plus de 10 personnes.
Il faut donc veiller à l’information des consommateurs quant à la nécessaire cuisson à cœur des produits à base de foie cru.
Couturier (Élisabeth) et al. Surveillance de l’hépatite E en France, 2002-2016. Bulletin épidémiologique hebdomadaire, n o 28, 11 septembre 2018, p. 566-574
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