UCB pharma propose Neupro

Un nouvel agoniste dopaminergique en patch

Publié le 26/01/2011
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LA MALADIE de Parkinson touche près de 150 000 personnes en France. Elle se caractérise par trois grands types de symptômes : akinésie, rigidité et tremblement de repos avec des complications sévères ayant un impact majeur sur la qualité de vie du patient et de son entourage. La médiane de survie après diagnostic est d’environ dix ans. Il n’existe pas, actuellement, de traitement curatif de la maladie de Parkinson idiopathique. Le traitement n’est donc que symptomatique visant à corriger le déficit en dopamine. Le traitement de référence, la lévodopa, est responsable au long cours de complications motrices à type de fluctuations et de dyskinésies. À la phase initiale, le choix du traitement est guidé par l’âge de début de la maladie et le degré de gêne fonctionnelle. Lorsque la gêne fonctionnelle est minime le choix peut se porter vers un agoniste dopaminergique, un IMAO B ou un anticholinergique. Lorsque la gêne fonctionnelle est plus importante, c’est avant tout l’âge du patient qui conditionne le choix du traitement. Chez le sujet jeune (moins de 70 ans), les agonistes dopaminergiques doivent être privilégiés, le recours à la dopathérapie se justifiant en cas d’intolérance ou de réponse thérapeutique insuffisante. La lévodopa peut être utilisée en première intention chez le sujet âgé.

La rotigotine en monothérapie.

Nouvel agoniste dopaminergique non ergoté, Neupro permet une libération en continu de principe actif (rotigotine) grâce à une administration par dispositif transdermique. Les concentrations de rotigotine à l’état d’équilibre sont atteintes après un à deux jours d’application du dispositif, puis se maintiennent à un niveau stable. Ce seul agoniste dopaminergique disponible sous forme de patch représente un moyen supplémentaire de prise en charge. Neupro (rotigotine) est indiqué en monothérapie (sans lévodopa) pour le traitement des signes et symptômes du stade précoce de la maladie de Parkinson idiopathique, ainsi qu’en association à la lévodopa lorsqu’au cours de l’évolution de la maladie les effets de la L-Dopa s’atténuent ou deviennent irréguliers et que des fluctuations de type fin de dose, ou effet « on-off », apparaissent. L’efficacité et la tolérance de Neupro ont été démontrées dans 4 études cliniques de phase III, multicentriques, randomisées, contrôlées versus placebo et ayant inclus au total plus de 1 300 patients. Neupro est déjà disponible en conditionnement de 30 dispositifs transdermiques, adaptés au traitement de maintien, et ce dans 4 posologies  : 2 mg/24 h, 4 mg/24 h, 6 mg/24 h et 8 mg/24 h. Neupro sera très prochainement commercialisé en deux dosages, 2 mg/24 h et 4 mg/24 h, conditionnés en boîte de 7 dispositifs transdermiques, adaptés à la phase d’instauration du traitement.

Conférence de presse UCB à laquelle participaient O. Rascol, S. Combaut et M. Chaoui.

 Dr BRIGITTE VALLOIS

Source : Le Quotidien du Médecin: 8893