La saphène est vitale pour de futures pontages périphériques et coronaires, et ne devrait pas être détruite sans le consentement éclairé des patients. D’autant que cette maladie bénigne peut être traitée simplement par des chaussettes de contention ou encore des méthodes chirurgicales mini-invasives, Toujours conservatrices, validées meilleures que les techniques destructrices chirurgicales ou endo-veineuses. Il s’agit d’un problème de santé. Mais aussi d’un problème éthique voire médico-légal, car les patients en sont rarement informés.
La Veine Grande Saphène (VGS) chez le sujet sain mais aussi chez le variqueux ( les saphènes arrachées chez un patient pour traiter ses varices sont congelées par une société lyonnaise puis revendues pour réaliser des pontages chez un autres patient ) peut être prélevée pour un pontage coronaire ou des membres. Curieusement, le plus souvent ces informations ne sont pas clairement données au patient. A savoir, la bénignité de leurs varices, l’importance de préserver le capital veineux saphénien, la possibilité de traitements conservateurs efficaces comme la contention par chaussettes compressives voire chirurgie conservatrice en cas de souci esthétique, douleur, évolutivité ( rare) en cours vers des hypodermites et risque de survenue d’ulcère. En revanche, on leur dit souvent que leur maladie est grave et on leur propose seulement des traitements destructeurs tels le strippings ou procédures endoveineuses (sclerose, mousse, A- Aorto-Coronay saphenous by-pas comparable to left internal thoracic artery (LITA) .
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr .
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature