Seulement 25 % des décès surviennent à domicile, un chiffre en diminution, alors que 81 % des Français souhaitent finir leurs jours chez eux. Certes les généralistes manquent de formation pour suivre les patients en fin de vie mais il existe aussi une disparité des réseaux de soins palliatifs. Cette plénière a été l’occasion de débattre de la position du médecin traitant tiraillé entre le souhait du patient et de sa famille et l’équipe soignante d’un EHPAD. En effet, lorsque les hospitalisations sont multipliées, sans espoir de traitement curateur, il semble raisonnable de limiter les soins mais à cela s’oppose parfois la notion de responsabilité médicale de l’équipe soignante. Comment aider le médecin traitant dans ce cas ? Il apparaît essentiel de connaître le désir du patient éventuellement exprimé dans des « directives anticipées ». Dans le cas contraire, une décision peut être prise suite à une concertation médicale collégiale, de la famille et de la « personne de confiance ». Les réseaux de soins palliatifs doivent alors pouvoir soutenir et accompagner le médecin traitant dans les prises de décision et l’aider à développer une stratégie de soins.
Soins palliatifs
Sortir le médecin de son isolement
Publié le 06/09/2013
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« Soins palliatifs ». Plénière du Collège de la Médecine Générale. Vendredi 28 juin 2013.
Cécile Räber, interne de médecine générale, Angers
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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