OUI ! Rêver de rater son concours a une incidence sur le résultat. Et dans le bon sens, selon les résultats d’une petite étude très originale présentée par le Pr Isabelle Arnulf lors du Congrès du sommeil qui s’est déroulé en novembre, à Marseille.
« Nous avons étudié les rêves faits par 719 étudiants en première année de médecine la veille de passer le concours* » Parmi ceux qui se souvenaient d’avoir rêvé la veille, 60,4 % avaient rêvé du concours, dans lequel ils avaient en majorité (78 %) un problème (surtout des retards, l’oubli d’affaire, des erreurs pour cocher les cases, l’incompréhension des questions).
De 0,5 à 0,7 point en plus
Les étudiants qui avaient rêvé du concours avant de le passer obtenaient une meilleure note au concours (+0,5 point pour les rêves de la veille et +0,7 point pour les rêves du trimestre, la note étant proportionnelle à la fréquence de ces rêves) que ceux qui n’en avaient pas rêvé.
Ces résultats indiquent que l’anticipation négative d’un événement stressant est quasi-universelle en rêve. Cette simulation virtuelle de l’épreuve semble apporter un gain de performance.
D’après une présentation du Pr Isabelle ARNULF, présidente de la Société française de recherche et médecine du sommeil : « Rêver d’échouer au concours de médecine influence-t-il son résultat ? Anticipation onirique, simulation et performance cognitive », Service des pathologies du sommeil, Département R3S
Centre de référence national : narcolepsie, hypersomnie et syndrome de Kleine-Levin, hôpital Pitié-Salpêtrière
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature