« La destruction de la puce étant du domaine de l’hygiène, en raison du rôle qu’elle joue dans la transmission des maladies, nous pouvons signaler ici un procédé de destruction qui n’est pas connu de tous et dont le “ Bulletin des sciences pharmacologiques ” donne la description.
Le piège à puces est en usage dans les provinces du sud de la Chine (Kouang Toung, Kouang Si et Yunnam). Ces pièges sont en vente sur les marchés publics chinois. Il y en a de différents modèles. Le plus connu consiste en deux disques percés à leur centre d’une ouverture dans laquelle on glisse un bâtonnet rempli de glu, bâtonnet fixé par une clavette. Chaque disque est, en outre, parsemé de petits trous également répartis sur la circonférence et dans lesquels on assujettit une série de petites baguettes en osier ; les deux disques se trouvent ainsi reliés l’un à l’autre par cette série de baguettes, à la façon des nasses employées pour pêcher le poisson dans nos rivières. On glisse l’appareil dans les lits ou sous les nattes ; des modèles plus petits sont introduits dans les vêtements. Les puces, en sautant, viennent se coller sur le bâtonnet central englué, et quand il est “ garni ”, on fait la cueillette par un simple grattage avec un couteau ou une petite spatule. C’est un passe-temps charmant et tout à fait familial, dont l’existence a été révélée par le Dr Charazin-Wetzel, qui a fait don à la Société de médecine tropicale de quelques-uns de ces appareils domestiques. »
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