C 'EST au début du mois de juillet que le Pr Bernard Glorion devrait quitter la présidence du Conseil national de l'Ordre des médecins. A 72 ans, après huit ans et demi passés à la tête de l'Ordre, le Pr Glorion a déjà annoncé en effet qu'il ne se représenterait pas lors des élections partielles du 7 juin prochain, qui doivent renouveler par tiers les membres du conseil national. Son poste, et ceux des deux secrétaires généraux adjoints, les Drs Chassort et Grunwald, font partie des 11 sièges renouvelables - deux pour la région Ile-de-France et un pour les régions Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Centre, Franche-Comté, Limousin, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse et Rhône-Alpes.
Cependant, après les élections du 7 juin, le Pr Glorion devrait encore présider les Assises nationales de l'Ordre qui se dérouleront à Lyon les 22, 23 et 24 juin. Cet ancien chirurgien en orthopédie pédiatrique partira en revanche trop tôt pour assister à l'application de la réforme des instances ordinales (prévue par le projet de loi de modernisation sanitaire bientôt examiné au Parlement), réforme qu'il a longuement défendue.
A l'Ordre national, on ne recense pour l'instant « aucun candidat déclaré » à la présidence et la question de la succession est apparemmment un sujet tabou jusqu'au renouvellement du bureau du Conseil national au début de l'été.
Malgré tout, le bruit court que le Dr Pierre Haehnel, radiologue à Strasbourg et actuel secrétaire général de l'Ordre, part grand favori, même si, interrogé par « le Quotidien », il n'a pas souhaité se prononcer à ce sujet.
Mais, bien sûr, aucune bataille n'est gagnée d'avance. Les membres du Conseil national de l'Ordre des médecins peuvent aussi choisir de porter à la présidence une personnalité qui marquerait une rupture par rapport à l'ère Glorion.
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