« Mademoiselle »

LES NOUVEAUX FILMS

De Philippe Lioret
Brève rencontre pour Sandrine Bonnaire, visiteuse médicale, et Jacques Gamblin, acteur en tournée. Une comédie romantique que les lecteurs du « Quotidien » ont pu découvrir en avant-première au Médec.

« Les Morsures de l'aube »

D'Antoine de Caunes
Entre film noir, comédie et fantastique gothique, des aventures nocturnes d'après le roman de Tonino Benacquista, adapté par Laurent Chalumeau, avec Guillaume Canet, Gérard Lanvin et Asia Argento.

« L'Art (délicat) de la séduction »

De Richard Berry
Pour son premier film de réalisateur, Richard Berry a choisi la comédie. Il raconte l'histoire d'Etienne (Patrick Timsit), auquel une charmante jeune femme a donné rendez-vous cinq mois plus tard et qui, dans l'intervalle, suit un entraînement intensif pour devenir un amant hors pair, aidé d'un maître zen et d'un séducteur « pro ».

« On appelle ça le printemps »

D'Hervé Le Roux
Trois filles en vadrouille, poursuivies par leurs ex.

« Quills, la plume et le sang »

De Philip Kaufman
Le réalisateur de « l'Insoutenable légèreté de l'être » et de « l'Etoffe des héros », qui n'avait pas tourné depuis sept ans, reconstitue, d'après une pièce de théâtre de Doug Wright, les dernières années de la vie de Sade. Le divin marquis, qui a échappé de justesse à la guillotine, est enfermé à l'asile de Charenton où il continue à écrire des brûlots ; Napoléon envoie alors le Dr Royer-Collard pour le mater, ce qui sera fait avec ...sadisme. Kaufman dit avoir voulu faire un film dans l'esprit de Sade, pour « provoquer les hypocrites, les tenants du bon goût et les pudibonds avec des horreurs gothiques goûteuses, et parfois bien dégoûtantes, des excès dignes du Grand Guignol. ». Aux côtés de Geoffrey Rush (« Shine »), on retrouve Michael Caine, dans le rôle du médecin, et Kate Winslet, en appétissante lingère.

« Gamer »

De Zak Fishman
Pour signer son premier film, une comédie d'action destinée principalement aux ados, Patrick Lévy a choisi son nom de joueur vidéo. L'histoire est celle d'un jeune braqueur (Saïd Taghmaoui) qui, pendant son séjour en prison, a l'idée d'un jeu vidéo ; il va découvrir le monde sans pitié du business prompt à voler les idées des autres. Pour entrer dans l'univers des images en 3D avec des effets spéciaux réalisés par la société Mac Guff Ligne (« Dobermann », « les Visiteurs »).

« Presque célèbre »

De Cameron Crowe
Un adolescent des années soixante-dix, qui doit ressembler au réalisateur, fait son apprentissage en suivant la tournée du groupe Stillwater à travers les Etats-Unis.

« Requiem for a dream »

De Darren Aronofsky
Le deuxième film (après « Pi »), d'un réalisateur de 32 ans, qui a écrit le scénario avec David Lynch, d'après « Retour à Brooklyn », d'Hubert Selby Jr. Ellen Burstyn s'est vieillie pour incarner une mère juive qui se bourre de comprimés de toutes sortes tandis que son fils (Jared Leto) et ses amis se droguent.

« The Very Black Show »

De Spike Lee
Un scénariste noir de la télévision a l'idée de relancer la mode de relancer la mode des spectacles de music-hall avec des noirs maquillés à outrance, comme dans les années noir.

« Ali Zaoua prince de la rue »

De Nabil Ayouch
Des gamins de la rue traînent sur les quais de Casablanca ; Ali rêve de faire le tour du monde en bateau ; mais une querelle avec une bande tourne au drame. Par le réalisateur de « Mektoub », un conte pour adultes sélectionné pour l'oscar du meilleur film étranger.

« Nuages de mai »

De Nuri Bilge Ceylan
Le deuxième film d'un cinéaste turc : un homme est de retour dans son village natal d'Anatolie pour tourner un film ; son père se bat pour ne pas perdre ses terres, son oncle rêve de quitter l'usine... Les parents et les amis du réalisateur jouent dans ce film contemplatif et bucolique dédié à Tchékov et influencé par Kiarostami.

« O Fantasma »

De Joao Pedro Rodrigues
Ce premier film d'un jeune réalisateur portugais a choqué lors du dernier festival de Venise. Il évoque les obsessions sado-masochistes et fétichistes d'un éboueur homosexuel, dans les bas-fonds de Lisbonne. Rejeté par tous, sauf par son chien, il finit par lui ressembler. « Il est plus proche de l'animal que de l'homme », a reconnu le cinéaste.