"Pour la première fois", une loi de santé "s'apprête à consacrer un recul de la politique de santé publique sur un sujet qui nous concerne tous: l'alcool et les jeunes". Les sspécialistes d'alcoologie n'y vont pas de main morte. Pour la deuxième fois en moins de six mois, les associations du secteur viennent d'adresser une lettre ouverte à François Hollande à ce propos. A la veillle de la reprise des débats sur la réforme Touraine, les signataires estiment que l'assouplissement de la loi Evin va "ouvrir les vannes de la publicité" sur l'alcool au détriment de la santé des jeunes.
"Chaque fois que la publicité s'accroît de 10%, la consommation, celles des jeunes en premier lieu, augmente de mécaniquement de 2,5%", assurent les auteurs de ce courrier rendu public par l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (Anpaa) et paraphé par la Ligue Contre la Violence Routière, La Mutuelle Des Etudiants (LMDE), la Société Française d'Alcoologie (SFA) et celle de Santé Publique (SFSP) ainsi que la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF). Tous dénoncent "les lobbies tentaculaires" de l'alcool et de la publicité, estimant que "l'objectif est clair": "faire boire davantage d'alcool à la jeunesse".
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