Age, profession, antécédents médicaux, etc. L’étude CAPA présentée à Nice dresse un « portrait-robot » des patients atteints de pneumopathie aiguë communautaire vus en médecine générale. Contrairement aux idées reçues, ces malades sont plutôt jeunes (âge moyen : 52 ans), actifs et en bonne santé, la moitié n’ayant aucun antécédent. Presque un tiers présentent toutefois des antécédents ou facteurs de risque les rendant éligibles à la vaccination selon les critères du calendrier vaccinal 2013. Parmi ces sujets, seuls 22 % sont vaccinés avec davantage de vaccinés en cas d’antécédents pulmonaires qu’en cas d’antécédents cardiaques.
Un autre volet de l’étude s’est penché sur les aspects cliniques et biologiques des pneumopathies aiguës communautaires en médecine générale. Classiquement, fièvre, toux et dyspnée (d’apparition le plus souvent brutale) constituent le trio de tête des symptômes les plus fréquents. De façon plus surprenante, l’écoulement nasal, considéré comme un signe peu en faveur d’une pneumopathie aiguë communautaire, est retrouvé dans 30 % des cas tandis que la toux est grasse dans 60 % des cas alors qu’il est souvent admis qu’une touche sèche est plus spécifique. Sur le plan biologique, l’élévation de la CRP (› 50) est retrouvée dans 80 % des cas.
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