Les sages-femmes ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève à la suite de la journée d'action du 12 avril. Elles ne sont pas satisfaites, en effet, par les résultats de la dernière rencontre, en fin de semaine, entre leur délégation et les conseillers de Bernard Kouchner et d'Elisabeth Guigou. « Nous sommes restées 4 heures et nous n'avons rien obtenu ! », se désole Chantal Birman, une des porte-parole du mouvement.
En réalité, une certaine confusion règne parmi les grévistes. La Coordination nationale des sages-femmes s'est autodissoute la semaine dernière, « car il y avait une tentative de récupération par certains syndicats, et notamment la CGT, à des fins politiques », a déclaré à l'AFP Chantal de Gunzbourg, l'une des fondatrices. Depuis, une coordination s'est reconstituée, mais après trois semaines de grève et quelques avancées (notamment une première année d'études commune avec les autres professions médicales), il semble que le mouvement marque le pas. Sur la question des salaires, les sages-femmes du secteur public espèrent obtenir plus lors de la réunion du comité de suivi du protocole d'accord sur la fonction publique hospitalière, prévu le 27 avril. Si ce n'était pas le cas, le mouvement pourrait repartir de plus belle. Pour le privé, les négociations auront lieu jeudi et vendredi avec les fédérations des cliniques.
Les sages-femmes n'ont toujours pas obtenu satisfaction
Publié le 16/04/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6899
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