Touchers vaginaux

Les règles de bonnes pratiques du CNOF

Publié le 10/12/2015
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Le Collège national des gynécologues estime que l’intérêt médical du toucher vaginal est sans équivoque. « Son remplacement par des examens d’imagerie plus coûteux serait l’inverse d’un progrès…Elle ne peut venir qu’en complément de ce dernier lorsque c’est nécessaire. » Le collège considère que l’apprentissage des touchers pelviens doit se faire d’abord sur mannequin. Lorsque cet apprentissage se déroule en situation « réelle », le collège distingue deux situations. Dans l’une, le toucher vaginal est nécessaire à la prise en charge médicale et l’étudiant, sous le contrôle de l’enseignant, contribue à cette prise en charge. Dans l’autre, le toucher vaginal, déjà réalisé une première fois par le praticien, est répété aux seules fins d’apprentissage de l’étudiant. Dans ce cadre, « il s’agit d’une pratique licite à partir du moment où elle est faite avec le consentement de la patiente et qu’elle n’est pas répétée de façon multipliée ».


Source : Le Quotidien du Médecin: 9457