Les cas de grossesses de fillettes de 10 à 14 ans ont plus que doublé entre 1993 et 2000, dans l'Etat brésilien de Rio de Janeiro, passant de 1 351 à 2 789, soit une augmentation de 106 %. Seulement 10 % d'entre elles sont suivies médicalement, alors que, dans 90 % des cas, des césariennes sont nécessaires. Chez les 15-19 ans, la hausse a été de 23 %, tandis qu'entre 20 et 29 ans une baisse de 5 % a été enregistrée.
Selon Regina Novaes, anthropologue de l'Université fédérale de Rio de Janeiro, « la grossesse précoce est bien acceptée et souvent même désirée parmi les fillettes des couches sociales les plus pauvres. Elle apparaît comme un objectif dans leur vie et les dépenses supplémentaires ne leur font pas peur ». Elles contribuent, en outre, à la création d'un nouveau « matriarcat », avec des mères et des grands-mères très jeunes dans un milieu où les hommes sont « itinérants », c'est-à-dire qu'ils peuvent disparaître, éventuellement réapparaître ou être remplacés. D'après le code pénal brésilien, avoir des relations sexuelles avec des mineures de moins de 14 ans est un délit assorti de peines allant de six à dix ans de réclusion.
Les grossesses enfantines inquiètent Rio
Publié le 16/04/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6899
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