Le niveau de tabagisme chez les jeunes gens enregistre une baisse de 7 points entre 2014 et 2017. Il s’agit du niveau le plus bas mesuré depuis 2000, selon les résultats de l'étude Escapad 2017 publiée par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) le 27 septembre dernier. Quant à l’expérimentation de l’alcool et la consommation au cours du dernier mois, elles poursuivent leur baisse tendancielle, même si les niveaux restent importants. Cette diminution relative à l'alcool est donc bien plus limitée que pour le tabac. Concernant l’expérimentation de cannabis, elle est, comme entre 2005 et 2011, de nouveau fortement orientée à la baisse (-9 points par rapport à 2014). Elle se situe en 2017 à son niveau le plus faible jamais observé. Enfin, les niveaux d’expérimentation de produits illicites autres que le cannabis (MDMA extasy, champignons hallucinogènes, cocaïne, amphétamines) restent contenus en deçà de 4 %. Pour ces dernières, en 2017, 6,8% des adolescents métropolitains déclarent en avoir consommé au moins une fois au cours de leur vie. Les niveaux d’expérimentation de ces substances se maintiennent entre 3 et 4 % pour les plus élevés (3,4% pour la MDMA/ecstasy) et moins de 1% pour les plus faibles (comme celui de l’héroïne à 0,7%). Au final, l'étude révèle que les modes de consommation des drogues de manière générale sont liés à des critères sociaux, scolaires (lycéen/apprenti/déscolarisé), territoriaux (campagne/ville).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature