Oussama Ben Laden n’a pas été la seule victime du raid américain contre la maison d’Abbottabad.
Depuis que les médias ont révélé le rôle joué par Shakil Afridi dans l’élimination du fondateur d’Al Qaeda, le travail des équipes de vaccination est devenu de plus en plus difficile. « Cela donne du grain à moudre aux conservateurs et autres extrémistes qui étaient déjà opposés à la vaccination et qui la considèrent comme un complot occidental », déclarait en 2012 au New York Times Shahnas Wazir Ali, conseillère du Premier ministre pakistanais sur la polio. De fait, les ONG rencontrent une résistance accrue de la part de la population depuis la mort de Ben Laden. « La CIA doit répondre de cette situation », accusait David Wright, le responsable de Save the Children pour le Pakistan, lui aussi dans le New York Times. « Et ils doivent la faire cesser. »
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