L E Syndicat des médecins libéraux (SML), qui a réuni son conseil d'administration, a validé les « grandes orientations » du groupe de travail réformateur (dit G7, lequel rassemble, depuis juillet 2000, trois syndicats de médecins libéraux (CSMF, FMF et SML) et quatre confédérations de salariés (CGT-FO, CGT, CFTC, CFE-CGC).
Cette coalition a pour ambition de définir une nouvelle politique de santé pour la médecine de ville, qui aborde à la fois les modalités d'exercice des médecins, la valeur et la rémunération des actes, la maîtrise des dépenses d'assurance-maladie, l'offre de soins et la démographie médicale, les pratiques professionnelles ou encore la régionalisation. La synthèse de tous ces travaux devrait être présentée, sous la forme d'un accord-cadre, à l'issue d'un séminaire qui aura lieu à la fin du mois d'avril.
Grève de la télétransmission
En revanche, le SML a décidé de ne pas répondre à la convocation du comité des sages chargé par Elisabeth Guigou de faire des propositions pour réformer la médecine de ville. « Le constat d'échec est fait depuis longtemps, déclare le Dr Dinorino Cabrera, président du SML. Ces auditions supplémentaires ne servent à rien, sauf si le gouvernement voulait vraiment entendre nos propositions. Or, ce n'est pas le cas .».Enfin, le SML a reconduit sa consigne de grève de la télétransmission des feuilles de soins électroniques pour trois mois supplémentaires. Le syndicat estime toujours que les conditions d'une télétransmission sécurisée et fiable techniquement sont loin d'être réunies, notamment en raison de l'incompatibilité entre les différents logiciels médicaux utilisés.
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